J’en suis persuadé depuis quelques mois : nous avons atteint le “peak oil”.
Il s’agit pas du moment à partir duquel le pétrole a pas disparu, mais du moment où le prix du pétrole devient élevé durablement (avec une augmentation continue et régulière par la suite).
J’en profite pour vous recommander la lecture de deux dossiers du (feu) magazine Transfert : l’impasse énergétique et un dossier sur l’hydrogène.
Depuis de longs moins maintenant, le prix du pétrole est élevé (~57 $US à New-York il y quelques jours) et la tendance haussière ne semble pas subir d’essouflement. Il y a bien eu quelques baisses du prix, mais avec de fortes reprises juste après. Et ça n’est pas près de ralentir !
Les raisons : production moyenne, consommation très forte (de la chine par exemple). Voir le rapport de AIE - l’Agence Internationale de l’Energie (PDF). Il est assez intéressant de constater que cette situation intéresse beaucoup de monde tout de même, puisque les companies pétrolières font de larges profits en ce moment.
Résultat : l’AIE panique -une 3è crise du pétrole serait très mauvaise pour l’économie mondiale- et commence à recommander aux pays de limiter leur consommation de pétrole par diverses mesures : “réduire à 90 km/h la vitesse sur les autoroutes, rendre les transports publics moins chers, voire gratuits, ou encore de promouvoir la circulation alternée”.
Bref, entre ça, la pollution et la mondialisation, notre mode de vie va subir de profonds changements dans les années à venir.