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Etoile Cercle Triangle - Star Circle Triangle

Bilan de 2 années de velotaf

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Cela fait maintenant un peu plus de deux années que je “vélotafe” dans les rues de Nantes.

Pourquoi ?

Tout a commencé à l’été 2010, lorsque j’effectuais un parcours de 8,5 km en voiture dans l’agglomération nantaise. Période assez dramatique je dois reconnaître, puisque mes temps de parcours oscillaient entre 45 minutes et 2h les mauvais vendredi soir de pluie.

Trajet rapidement insupportable, l’idée de parcourir ces kilomètres à vélo s’impose à moi, avec deux exigences : - obligation d’arriver sec le matin (costume de temps en temps) - 30 min de trajet maximum, donc 17km/h de moyenne

J’achète donc un vélo à assistance électrique à 2000€ en septembre 2010 avec l’aide de 200€ de Nantes Métropole avec lequel je viens de franchir les 5000km il y a quelques semaines.

Depuis :

  • nous n’avons toujours qu’une (petite) voiture familiale dans notre foyer : économies importantes d’achat, d’entretien et d’assurance d’un deuxième véhicule

  • j’ai perdu du poids : même sans vraiment forcer (arriver sec), c’est une séance de sport quotidienne

  • j’emmène mes enfants à l’école le matin en remorque, que je laisse à l’école. Ma femme la récupère en les ramenant le soir

  • ma société a déménagé et franchi le périphérique ce qui fait 20km quotidiens désormais. J’atteins la limite du vélo, mais je suis encore “gagnant” face à la voiture

Réactions des autres

Fréquemment la même séquence de réactions : d’abord admiratifs :

Whoa ! 16km par jour de vélo ? Impressionnant !

Puis, quand j’annonce que j’ai un vélo à assistance électrique et que sans lui ce n’est pas faisable (arriver sec au boulot, vitesse moyenne élevée, …), ils sont sarcastiques :

Ah ?! Un vélo électrique… comme un scooter, quoi. Trop facile…

Comme si je trichais. Je cherche toujours à quel jeu ils pensent que je triche.

Quelques-uns se sont décidés à prendre leur vélo pour venir au travail et sont très contents de leur choix.

D’autres en parlent et ne dépasseront sans doute pas ce stade. D’autres encore disent qu’ils n’ont pas besoin du vélo “parce qu’il n’y a pas de bouchons sur leur trajet”.

Les freins au vélotaf

Le premier frein au vélotaf, c’est la difficulté à se séparer de sa voiture. Il y a une véritable addiction à la voiture dans notre société et un grand sentiment de liberté avec : faire ses courses, emmener/ramener ces enfants de l’école, gérer les imprévus, … Ce sont des préjugés, mais on ne pense pas avoir une liberté similaire en vélo. Seulement “similaire” car on ne peut pas toujours tout faire en vélo non plus, c’est une question d’organisation.

J’ai réussi à m’en affranchir probablement parce que j’ai une piètre image de la voiture : ruineuse, ennuyante, pénible à garer, … Attention, je n’en nie pas les avantages (je fais mes courses avec une fois par semaine, je vais à la plage, …), mais au quotidien, je trouve que les inconvénients prennent le dessus. Je prends tout même la voiture 2-3j par mois pour aller à mon travail (météo trop difficile, client trop éloigné, …).

Après viennent effectivement les inconvénients du vélo (pluie, vent fort de face, froid, …) mais ceux qui sont réellement motivés sont peu rebutés, sauf en cas de dangers (verglas par exemple).

Pourquoi s’y mettre ?

  • Comptez combien votre deuxième voiture familiale coûte et ce que vous pourriez économiser (si en plus c’est un diesel, ça ne va pas s’arranger :-)

  • Comptez le temps perdu en voiture et le temps gagné à vélo (séance de sport incluse)

  • Pensez aux bénéfices sur votre santé

Configure SBT credentials on Cloudbees platform to publish artifacts

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When you want to deploy your Scala artifacts (or anything else) with SBT, its reference documentation explains well how to configure your own repository’s credentials.

Great, just create a bunch of *.sbt file in ~/.sbt folder. Easy, simple.

But wait, I’m trying to publish artifacts from a Cloudbees Jenkins instance. How can I copy my *.sbt files into `~/.sbt“on Cloudbees Jenkins platform? You can’t.

On Cloudbees, all files handled by Jenkins come from either your SCM (GIT, SVN, …) or from your private repository: /private/<my_account>/ (you can upload files in thanks to WebDAV).

As I want to load crendentials in SBT, that is to say secret passwords, I want to the 2nd source.

Note: yes, I could have setup the following configuration in my build:

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credentials += Credentials(file("/private/<my_account>/.credentials"))

But, you should avoid it for the next reasons:

  • your build is now platform-dependent
  • as this is a project’s configuration, you have to duplicate it in all of your project

So it’s much better to use *.sbt files to configure global credentials, but how to do it on Cloudbees ?

Create and upload your *.sbt file your private folder

I have choosen to copy all my *.sbt files into /private/<my_account>/.sbt folder.

Create a new shell script

Create this new shell script /private/<my_account>/bin/sbt-setup.sh with the following content:

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#!/bin/sh

mkdir -p ~/.sbt
for f in /private/<my_account>/.sbt/*.sbt
do
  ln -s $f ~/.sbt/
done

  This script will create a symbolic link in ~/.sbt/ for each files found in /private/<my_account>/.sbt. This will work regardless of the Jenkins slave selected by the master.

Add a new Jenkins Job to excute the shell script

Before a SBT build which requires credentials (eg. for publish task), create a new Jenkins job :

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/bin/sh /private/<my_account>/bin/sbt-setup.sh

Save and run your job.

Voilà, that’s all folks!

Les outils météo du vélotafeur

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Je suis un ardent partisan du vélo pour aller travailler et je ne rate jamais une occasion d’en faire la promotion. Evidemment, tout le monde me rétorque : “oui, mais moi je ne peux parce que …” (au choix) :

  • J’ai mes enfants à poser/prendre à la crèche/école/collège, …
  • Je fais mes courses en allant/rentrant du travail
  • J’ai trop de distance à parcourir et je veux arriver sec au travail (les vélos à assistance électrique sont faits pour cela)
  • Il pleut trop souvent : ah !?

Ah, la pluie, l’ennemi juré du cycliste, après le casque au-dessus de la mise en plis ou des brushings ? Pleut-il si souvent ? Pleut-il vraiment au moment où vous prenez votre vélo pour aller travailler ?

Après presque 5000 km parcouru à Nantes en deux ans, je peux vous affirmer qu’il pleut en fait rarement au moment où l’on a besoin de son vélo (scoop !). Donc aucune excuse pour ne pas prendre son vélo ! ;-)

Mais il arrive tout de même qu’il pleuve et nous allons voir que cette situation peut être gérée par différents outils.

Prévisions météo

Météo France, La Chaine Météo, … sont des sites généralistes permettant de connaitre les tendances météo par demi-journée : il devrait pleuvoir ce matin, il devrait faire beau cet après-midi.

On est dans le conditionnel : s’il prévoir de la pluie ce matin, quand exactement ? A 9h ? Gênant pour aller au travail à vélo. A 11h ? Aucun problème, vous pouvez prendre votre vélo pour aller travailler.

Ces prévisions sont intéressantes, mais pas assez précises pour déterminer si vous pouvez prendre votre vélo ou non.

J’ai un faible pour les sites Météo-ville (comme Météo-Nantes), dont les prévisions sont très régulièrement mises à jour et très justes à court terme (1-2j). Après, c’est comme jouer à la roulette de toutes façons ;-)

Pluie à 1 heure

La prévision peut être améliorée avec le système “Pluie à 1 heure” de Météo France. Avec ce système, vous pouvez savoir s’il va pleuvoir sur une ville dans l’heure qui vient. Intéressant.

Mais dans la pratique, il n’est pas très fiable et surtout, la zone couverte est beaucoup trop importante : il peut pleuvoir sur une ville au nord, mais vous circulez au sud de celle-ci. Il va donc vous dissuader de prendre votre vélo, alors qu’il ne pleuvra pas sur votre trajet.

Vous noterez au passage l’adresse impossible à retenir du service : http://france.meteofrance.com/france/meteo?PREVISIONS_PORTLET.path=previsionspluie. http://pluie.meteo.fr/ aurait tout de même été plus simple.

Cartes radar des pluies

Les cartes radar des pluies sont l’outil ultime de prévision (prédiction ?) des pluies à très court terme, comme sur Meteox.

Vous voyez concrètement où sont les pluies, avec quelle intensité et dans quelle direction elles vont grâce à une animation temporelle sur les 2 dernière heures.

Ces cartes sont aussi disponibles sur mobile, ce qui les rend incontournables :

Attention, l’interprétation de ces cartes nécessite un peu d’expérience. Les pluies très fines n’y sont pas visibles par exemple, ou bien on peut sous-estimer la vitesse de progression d’une zone de pluie et se retrouver trempé (ou l’inverse :-).

Mon meilleur outil de vélotafeur au quotidien.

Et quand tout cela ne suffit pas …

Dites-vous bien que la pluie est réellement gênante uniquement lorsque vous allez à votre travail (arriver sec, ne pas sentir le chien mouillé, …), pas quand vous en revenez. Vous pouvez vous changer en rentrant chez vous ou avoir une famille tolérante avec les odeurs corporelles ;-) Donc les annonces de pluie pour la fin de journée ne doivent pas vous décourager de prendre votre vélo !